12 juillet 2007, Anchorage, Alaska |
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Nous passons une journée entière a l'Aquarium, les enfants sont absolument ravis de vois le Bélouga, Dauphins, méduses le nombre important d'aquariums vus, ils restent pour eux une valeur sure...Ilinca aussi est en extase, depuis le début du voyage elle nous étonne a quel point elle est réceptive aux animaux... |
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Le musée anthropologique est notre premier contact avec l'art indien du nord. Nous sommes tous ravis de découvrir les totems, les rituels, les masques, de plus le hasard fait que nous visitions le musée le jour de "aboriginal day", donc, en prime nous assistons a une manifestation rare de danses indiens. Du coup, les masques ont des dimensions et significations differentes...Matei et Vlad sont vraiment impressionnés, Ilinca est bouche bée, malheureusement les appareils photos ne sont pas les bien venus, donc la manifestation restera bien confidentielle... |
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Duncan, la "capitale" des totems sur l'ile a au moins le mérite d'avoir essayé quelque chose...on a, hélas, saupoudré la ville de totems qui se sont retrouvés aussi bien dans des parcs que devant les mythique Mc Donalds, des banques ou boutiques de souvenir... Pour certains, on pense - les pauvres car ils sont très beaux et expressifs. Heureusement un parc réunit une bonne partie des totems. |
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Ucluelet, un petit port avec un charme certain, nous allons y passer 2 nuits et y céder a la tentation d'aller voir les baleines malgré un prix que nous trouvons exorbitant. De plus, malgré le fait de secouer la tirelire, nous devons signer un document deresponsabilisant complètement la compagnie en cas d'incident, même plus, en cas d'accident en mer nous devons payer notre sauvetage. Nous montons a bord espérant que, au cas ou, les sauveteurs amèneront la machine pour les cartes de crédit. Après les règles de sécurité a bord et les explications sur l'utilisation des WC chimiques poetiquement exprimées - ne jeter dedans que ce qui a été préalablement mastiqué, nous quittons le port. Pour les enfants, c'est en fait leur première croisière sur un petit bateau. Bercés par les vagues, Vlad et Ilinca font la sieste de leur vie, nous avec Matei, qui n'a jamais connu le mot sieste, observons la ligne d'horizon a la recherche de nos cétacées cheries...en vain, seulement les phoques sont au rendez vous. Nous revenons au port ravis des paysages vus (pour certains, bien reposés) mais un peu frustrés. La publicité de la compagnie étant la garantie de voir les baleines, on nous offre gratuitement une deuxième possibilité d'auto financer notre sauvetage ! Nous prendrons cette occasion a Tofino ou nous verrons une maman baleine nager avec son enfant, émouvant ! Nous sommes tous ravis car petits et grands ont résisté héroïquement a la tentative de la sieste pour cette fois...Les baleines passent une bonne partie de l'année dans les régions arctiques mais migrent vers le mois de décembre au Mexique pour accoucher. Il y a cependant aussi des baleines qui se sont sedentarisées, ce qui donne la garantie de voir les baleines a 95% des sorties en mer. Tofino est une petite ville portuaire avec de grandes prétentions financières, les légumes et fruits sont a des prix exorbitants. Nous allons éviter de justesse le scorbut...et réussir a payer 18 dollars pour faire le linge...Le cadre de vie est exceptionnel ! Nous allons passer 2 nuits juste a coté d'un parc, solution bien pratique que nous recherchons souvent pour bivouaquer. Des voleurs? Des serpents a sonnettes? Mais non, Vladi... |
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Miracle Beach, elle porte bien son nom...la cote Est ayant très peu de plages de sable mais l'avantage d'etre a l'abri du vent, vagues et ayant l'impressionante perspective sur le continent. Depuis que nous sommes sur l'Ile, le pluie nous a rarement épargnés, c'est vrai que nous nous étions habitués aux 3 journées avec un peu de pluie en 5 mois dans le reste des US...et ça c'est une habitude qu'on perd difficilement... |
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Nous nous arrêtons en route a Telegraph Cove, une petite communauté de pêcheurs qui a su garder son charme intact dans la partie ancienne - la partie nouvelle ayant été détruite sans pitié par les investisseurs avec l'aide des architectes et l'accord des autorités, comme hélas, il arrive bien souvent...La pluie ayant transformé le deck en bois en véritable patinoire ne nous a pas empêché de ramper jusqu'au bout pour admirer les phoques et la charmante architecture en bois noyée dans les massifs de fleurs. Quel bonheur... Le lendemain par un temps bien plus clément, nous recommençons, nous allons même pécher mais en bons amis de la nature que nous sommes nous ne voyons même pas la queue d'un poisson...au grand bonheur de Marilena qui déteste nous voir attraper des innocentes pauvres petites bêtes... |
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Le musée des baleines de Telegraph Cove, un bâtiment sur pilotis suspendu au dessus de la mer. A travers son parquet on voit la mer taper dans les pilotis, le bruit des vagues participant involontairement a la simple et puissante sceno du lieu, un ancien atelier désaffecté. Un beau lieu, avec des gens passionnés généreux en informations, nous apprenons tous plein de choses sur les animaux de la mer. |
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En haut a gauche, un cimetière de natifs - les totems mortuaires sont installés lors de l'enterrement, par la suite ils ne sont pas entretenus et leurs pourissement est aperçu comme quelque chose de naturel. |
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L'architecture indienne - des volumes simples, basiques dont le pignon principal est entièrement peint avec des symboles locaux .Sublime ! Parfois, la façade plate est associée au volume d'un totem. En haut a gauche, le volume principal du musée des natifs, d'ailleurs la partie la plus belle, le reste du bâtiment étant inutilement compliqué et pas du tout représentatif a leur art... En bas, la Grande Maison" Nous voyons aussi le plus gros totem du monde dont la hauteur dépasse celle d'un immeuble de 10 étages... |
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Port Hardy (l'Ile de Vancouver) - Prince Rupert (Continent). Embarquement a 6 heures du matin, donc nous décidons de dormir dans le parking du port mais visiblement nous ne sommes pas les seuls a avoir eu cette idée donc nous dormirons dans la fille d'attente en payant 20 dollars. En prime nous aurons les gros diesel des camions américains et les générateurs des aussi gros camping cars toute la nuit, pour seulement 20 dollars, une affaire (eeh, oui, dans un camping a l'americaine on peut avoir la même chose pour bien plus). En même temps un mythe de notre voyage se perd...nous achetons un réveil matin pour être a l'heure étant donné que nous ne pouvons pas régler Ilinca. En plus, pour rien, nous nous ferons réveiller par des coups dans la porte, bel endroit ! |
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Nous avons bien de la chance, le temps est merveilleux, ça veut dire nuageux, ce qui rend les paysages bien dramatiques, impressionnant !!! Nous débarquons presque a minuit avec pour seule préoccupation trouver un endroit pour dormir, vite (et sans gros diesel en permanence..) Dans nos recherches nous avons juste le temps de deviner que le charme de Prince Ruppert, si jamais il en a eu, a été perdu il y a longtemps et complètement... Le lendemain nous réalisons que nous étions même bien loin du compte. Allez, on file dans la nature ! |
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Highway 37, partant de Prince Ruppert, direction Alaska Highway, la première pompe a essence a 250 kms (et encore pas toujours du gasoil disponible) mais c'est tellement beau !!! La première image en haut a gauche, nous bivouaquons au bord du lac, sublime, le temps de faire notre première rencontre avec les moustiques locaux...le début d'une série de nuits de cauchemar...Apres avoir réalisé depuis qq temps que l'etancheité de notre bon Simon a la poussière ne filtrait en effet que les gros cailloux, nous réalisons en conséquence que celle aux moustiques est tout aussi relative...Nous sommes pris de court et comme les formes de vie humaines sont par ici aussi éloignées que les capitales européennes il va falloir attendre pour le créer un vrai arsenal de combat, car ici les moustiques ne piquent pas, mais arrachent ! Le matin les enfants sont difficiles a reconnaître, Matei, le pauvre doit être le plus délicieux entre nous tous... |
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Alaska Highway, une route mythique, mais bon, n'allez pas imaginer une autoroute allemande, une file aller une retour suffisent largement pour un trafic d'une voiture toutes les 5 a 10 minutes...Il y a peu, c'etait très difficile a aborder, maintenant, juste un jeu d'amortisseurs et de poumons en plus suffisent a condition d'avoir aussi 10 paires d'yeux pour admirer le peisaje...Sublime!!! On nous avait dit qu'en été Alaska est vraiment assaillie par les touristes a ne rien comprendre...ah, oui, on avait oublié qu'on pouvait y arriver par le raccourci de l'avion... |
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Alaska Highway, bon, il y a aussi qq paysages arides...Un grizzly au bord de la route. En général c'est très difficile de photographier les animaux sauvages, nous avons raté plein d'occasions, nous avons même vu un loup ce qui est assez rare... |
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Alaska Highway, c'est aussi - la première voiture de police depuis des semaines...les attentes interminables pour les travaux, on a le temps de lier des amitiés...la poussière (extrême comme le disent les panneaux) nous en avons encore plein le palais...oui, même la dernière image c'est toujours l'Alaska Highway...mais c'est tellement beau ! Ce sont aussi 1500 kms d'une route goudronnée avec la planeité d'un mer bien montée, notre bon Simon a souvent perdu le contact des pneus avec l'asphalte a la grande joie des enfants et sûrement le prochain garagiste...mais tout ça participe bien a ce sentiment puissant qu'Alaska par la route se mérite ! |
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Alaskaaaaaaaaaaaaaaaaaaa...une destination certes, un peu banalisée par l'avion mais comme on le disait, quelle satisfaction que d'y être arrivés par la route ...c'est une vraie sensation de bout du monde. Simon a été bien brave et en toute modestie nous dirions que nous aussi...
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