Chiapas, resté pour la bonne bouche, plus par disposition géographique que choix strategique...c'est certainement une des nouvelles ou prochaines destinations touristiques a la mode. L'etat, quasiment couvert par les forets sous tropicales ou tropicales a su garder assez intactes ses traditions, croyances (ici l'inquisition semble avoir baissé les bras...), Chiapas nous surprendra, même par sa propreté exemplaire (ah, chaque fois que nous nous rappelons de Sonora, l'etat voisin des États Unis, notre premier contact avec le Mexique ...depuis la colonisation personne ne semble avoir eu l'idée de ramasser les poubelles...tout le monde jette toute forme de poubelle par dessus l'epaule comme si on y ferait un voeu, terrible, c'est clair, la propreté n'a rien a voir avec la pauvreté mais avec la culture) Pour revenir au Chiapas, la région est une des plus belles mais aussi les plus instables du mexique, le mouvement zapatiste a réglé qq problèmes du genre " qui gouverne ici?" mais par son régime de terreur et la mort de bien d'innocents on donné a l'etat une réputation a éviter... La situation semble être bien plus calme actuellement, mais il y a bien de signes de cette tension. Les gens sont plus fermés, moins communicatifs, semblent être bien plus durs qu'ailleurs mais nous avons toujours été reçus avec le sourire, c'est vrai que nous avons notre passeport blond avec des robes pleines de couleurs...

Canyon del Sumidero, un de nos premiers contacts avec le Chiapas, un canyon rempli d'eau il y a une trentaine d'années par le blocage d'un cours d'eau avec un barrage. Dans bien d'images il apparaît comme le symbole même du Chiapas, et ce n'est pas étonnant, la falaise, dans sa partie la plus haute mesure plus de 1000 mètres, plus encore autant sous l'eau...A droite, une cascade et sa formation rocheuse appelée "Le sapin de Noël", vraiment nous ne voyons pas pourquoi...Sur les cotés, a qq centaines de mètres des enfants qui se baignent dans l'eau, les crocodiles imperturbables au soleil...

San Cristobal de las Casas, 2300m d'altitude, un rien pour le Mexique, une des plus belles villes coloniales, le point de départ aussi pour la route maya, mais bien touristique...

On ne savait pas si vous préféreriez la coccinelle ou la coccinelle, alors, voila les deux...Ici, c'est "La" voiture traditionnelle mexicaine, le modelé a été fabrique au Mexique jusqu'il y a qq années. Maintenant, après l'arret de sa fabrication, et après avoir reçu l'honneur de la voiture du siècle, elle vient d'etre honorée par le titre de la voiture la plus volée...pour les pièces de rechange.
Nous passons la première nuit en plein centre, juste devant l'eglise (si vous nous cherchez dans une ville, cherchez le km "0", la ou les hôtels de luxe luttent pour avoir une place). Nous essayons d'organiser la rencontre avec les 14 pattes, nos amis français voyageant avec leurs 3 enfants et le chien (oui, le compte est bon, ça fait bien 14 pattes). Le miracle des rencontres nous prévoit cette fois une famille belge vivant au Québec, Bernadette, Benoît et leurs 2 filles, Sarah et Morgane, voyagent autour du monde, et devinez quoi? dans la même direction et pratiquement avec le même planning (approximatif, bien entendu...) que nous...Nous aurons bien du mal a nous en séparer, quoique nous n'avons jamais fait l'effort... Quel plaisir! Nous changerons notre studio de luxe emplacement centre ville contre le camping, ou nous allons passer une vraie semaine de vacances...

La péninsule Yucatan...Oui, nous le savons, nous devions y aller mais devant l'affluence de rencontres intéressantes dans le camping de San Cristobal, nous nous rendons a l'evidence...Le Yucatan est une destination en soi, rien ne sert de courir, nous irons une autre fois, car si nous prolongeons trop notre séjour au Mexique nous serons au Costa Rica en pleine saison des pluies et ça, c'est hors de question....Youpii, crient les enfants, nous sommes en vacances !!! nous laissons le volant de coté et passons une semaine en compagnie des belges, des français (les quatorze pattes), des Québec ois, et ponctuellement autres américains, et encore, la liste serait longue...
Les rencontres entre les voyageurs a long terme ont qq chose de particulier, surtout s'ils ont des enfants, déjà, une affinité directe, des points d'interet communs. Les enfants sont absolument ravis de faire de nouveaux amis dans leur situation, voyageant et faire l'ecole avec leurs parents. A ce sujet, la quasi totalité des familles voyageant avec des enfants d'age scolaire sont francaises...Le mystère? Le Cned, que nous critiquons bien souvent (comme la plupart des voyageurs) mais qui a l'enooorme qualité d'exister et de nous permettre cette liberté exceptionnelle!
Les amitiées se lient donc, comme s'ils étaient amis depuis belle lurette...La vie de camping a l'autre bout de la planète a un charme a part, un mélange de mémoires de la vie "sédentaire", de plans de voyage, bons et mauvais plans ou expériences a partager, et, bien entendu, l'ecole par le Cned...nous sommes, tous rassurés de voir que nous tourner tous autour des mêmes problèmes, ouf...Les premières images, les interminables repas, en bas a gauche, l'ecole le matin, chacun trouve sa petite place, derrière, Vlad ne sèche pas les cours, il commencera seulement en septembre, derrière a gauche, Matei étudie accompagné par papa qui travaille, le paradis, quoi? (enfin, parfois...)
Les petites images, nous allons en ville en taxi, la banquette derrière, ici c'est normal, a moins de 10 dedans c'est quasiment louche pour la police...a coté, le feu la nuit...en bas a gauche, vous ne devinerez jamais, dégustation de sauterelles séchées. Allez, ne faites pas ces grimaces, si les mexicains les mangent il doit bien y avoir bien une raison (même si nous ne l'avons pas trouvée...) Disons que c'est ...interessant, surtout avec le goût piquant, a condition de ne pas tomber sur une moins sèche qui te laisse tout le liquide dans la bouche, beurk...A coté, une bonne partie de badminton, les vraies vacances...
Le tremblement de terre...
Un bon matin, les enfants des "voisins" sont venus nous informer que pendant la nuit il y eut un tremblement de terre...Ah, bon? et comment le savez vous? Beh, le camping car a beaucoup bougé! Nous nous sommes bien amusés avec cette histoire de tremblement de terre, mais en vérité il y a bien eu un, même de 6,4 degrés et nous avons dormi comme des bébés (mais pourquoi est ce qu'on dit cette bêtise alors qu'un bébé ne dort jamais?) En tout cas, une possible idée, une maison sur pneus au lieu de fondations...

San Juan Chamula, un des rares villages qui ont vraiment su garder les traditions maya, la réputation du village est surtout basée sur son église et ses cérémonies, mais aussi sur l'agresivité avec laquelle on peut être reçu si on sort un appareil photo...Le village même ressemble a tous les autres, sans un charme particulier, mais les couleurs du marché et du port traditionnel font pâlir de jalousie un arc en ciel. La place nous dégage une certaine sensation d'agressivité, nous irons donc directement acheter les autorisations nominales pour pouvoir visiter l'eglise. Étrange...
L'interieur est incroyable, peut être le meilleur exemple que l'habit ne fait pas le moine. L'eglise même a la grâce de l'interieur d'une vieille armoire, vide et noircie, mais la vie dedans est un voyage dans l'espace et dans le temps...
A notre entrée, les chefs d'un village indien proche sortent d'une cérémonie accompagnés par leurs porteurs avec des caisses contenant les objets nécessaires aux rites et autres sorceleries...Ils prieront bruyamment devant l'eglise demandant la permission de sortir de la maison de Dieu comme ils l'avaient fait pour entrer. Des tissus amples descendent du centre de la nave vers les deux cotés décrivant un volume intime et sensuel. Des dizaines de milliers de bougies remplissent le volume vide de l'eglise par une fumée épaisse. Les odeurs d'encens mélangées a celles des bougies rendent le lieu a la limite du respirable, peut être même au dela...Le sol, couvert dans sa totalité par des aiguilles de pin est une vraie patinoire, t'obligeant de marcher doucement, pratiquement en traînant les pieds. Les indiens, tous en tenues traditionnelles impeccables se regroupent par terre, parmi des centaines de bougies posées a même le sol, des sacs, bouteilles, cages en tout genre, offrandes, poulets (eh, oui), et des enfants a quatre pattes, discutant bruyamment, faisant des prières tout bas, tout en même temps. Des deux cotés, des vitrines avec des saints sont alignées le long des parois noircies. Les statues sont maladroites, certaines au delà de la limite de l'hideux. Difficile a deviner qui est qui, si le nom de chacun n'etait pas marque sur chaque vitrine a la craie blanche. sur les vitrines, comme si elles étaient en vente. Des tables dépareillées collées l'une contre l'autre sur toute la longueur de l'eglise servent de support aux milliers et milliers de bougies. Il y en a tellement que respirer est un vrai effort...L'eglise est dédiée a "Santo Juanito" me dit une indienne admirant notre petite Ilinca...Le Saint Jeannot, si on pouvait dire, Jean le Baptiseur, en tout cas. Ici tout le monde prie " Mi diosito", mon petit Dieu, l'inimité avec le créateur est totale...
Chaque groupe est installé devant sont saint préféré ou adoré. Dans un des groupes assis par terre, un sourire argenté séduit par la présence blond-angelique d'Ilinca essaye de la prendre dans ses bras. En vain, mais je profite de l'occasion pour entamer une discussion..."mais pourquoi venez vous avec les poulets a l'eglise?" - "Parce que c'est comme ça qu'on va a l'eglise" Eh, beh, voila, pourquoi pas? mais cela, ne nous avance guerre dans nos explications de ce mystérieux mélange catholico-maya...
Nous sortons de l'eglise qq minutes pour les petits besoins d'Ilinca. A notre retour nous remarquons avec étonnement que les pieux poulets ont rendu l'ame. Les pauvres volailles gisent par terre entre les aiguilles de pins dans l'indiference générale a coté de bouteilles de coca cola, Jeannot a été bien gâté.
Nous sortons de l'eglise sans articuler beaucoup de mots, nous sommes bien impressionnés. Nous réaliserons bien plus tard que toutes ces cérémonies et coutumes, qui pour nous sont surréalistes mais cohérentes avec leur histoire, ne sont pas du même goût pour tout le monde, pour bien des catholiques ces réminiscences maya sont vues comme de vraies sequelles du passé...dommage.

100km en près de cinq heures, ici, le trafic, topes et virages serrés transforment chaque virage en une victoire. Nous passons par Ocosingo, le lieu de départ des Zapatistes. les guides touristiques sont peu élogieux a l'adresse de la ville et aux routes qui y mènent a cause du mouvement révolutionnaire, mais entre San Cristobal et palenque, c'est le seul chemin...A l'entrée de la ville, une grande pancarte, juste devant une caserne militaire donne le ton - "Vous êtes en territoire zapatiste, ici le peuple décide et le gouvernement obéit" Bon, beh, nous prendrons cela comme une sorte de bienvenue...Au camping, a Tonina, nous allons retrouver nos belges, partis la veille de San Cristobal. Nous nous remettons a refaire le monde (pour la combientième fois?) L'endroit est paradisiaque et puis rencontrer de nouveau les belges nous ravit tous, nous nous sentons avec eux comme si on passait les vacances ensemble depuis l'enfance...
Tonina, une des cités maya très belliqueuses, des grands "decapitateurs", ce sont eux qui ont provoqué la chute de Palenque, la ville voisine (a l'epoque elle devait être plus proche qu'aujourd'hui car il n'y avait pas les topes...) après des querelles de centaines d'années. La particularité du lieu est le fait que la cité soit bâtie en pente, sur le flanc de la colline. La ville a un denivelé de près de 100 mètres. Le lieu, récemment découvert n'est quasiment pas visité, les tours opérateurs ne l'ayant pas encore envahi. Nous allons profiter de notre nouveau statut de groupe nombreux pour prendre un guide, et cela vaudra la peine. Nous apprendrons beaucoup sur la structure de la vie des mayas, avec son inframundo et supramundo. La visite de l'edifice destiné a la découverte de l'Inframundo prend des allures d'Indiana Jones, surtout avec les chapeaux des garcons...La science et la sensibilité de leur observation de la nature leurs a permis de pouvoir jouer avec les lumières directes et indirectes d'une manière tellement délicate que les ombres deviennent squelettiques, on peut lire l'ombre du crâne, les rotules des genoux...Ce labyrinthe obscure est vraiment magique. Nous allons passer après par l'etroite échelle qui descend aux entrailles de la Terre - le Lieu était destiné aux offrandes de sang pour l'Inframundo, les enfants y descendront avec un mélange de fascination et de terreur. Nous n'irons pas bien loin, déjà, au début, le drame, il faut renoncer aux beaux chapeaux, trop larges, après, papa reste coincé dans l'obscurirté totale car je n'avais pas la place de tourner la manivelle pour charger la lanterne, cela nous apprendra a être ecolos...

Tonina...Les vaches de Tonina, et Indiana Jones dans l'Inframundo.
Les enfants, tiens, ça faisait longtemps qu'on ne les avait pas vus en photo...

Cascadas Aqua Azul, 60 km, mille topes et près de trois heures plus tard...nous nous attendions a un endroit tranquille et isolé et nous voila dans un coin supertouristique...La première impression est désolante mais avec le départ des cars touristiques nous nous rendons compte que ce qui a été bâti aurait pu être bien pire...et que l'endroit est vraiment magnifique. Les cascades sont bien bleues, l'eau chargée en calcaire dépose au fond et sur tout ce qui plonge dans l'eau une couche blanche qui fait un effet de fond de piscine. Les enfants sont au septième ciel, nous aussi.
Nous faisons ici la rencontre d'un couple d'autriche, belle rencontre.

Le lendemain après l'ecole, re-ambiance de vacances...mais vous finirez bien par croire que nous sommes en vacances si ça continue...

Palenque. perdu dans la jungle, le site est exceptionnel, il représente une des cités maya les plus avancées. La période la plus florissante, sous le roi Pakal a laissé une ville avec beaucoup d'indices sur la vie maya. parmi les ruines traversées par la foret tropicale nous découvrons les singes hurleurs, des lézards géants... Au retour au camping, nous nous préparons a passer le reste de la journée dans la piscine tandis que les enfants perturbent le métabolisme d'un champ de pauvres mimosas...Ils les guettent, et des qu'ils les touchent elle se referment et c'est reparti, les pauvres...La veille, l'amusement, enlever des tiques...
La nuit, pour la première fois nous entendons le cri des singes hurleurs, impressionnant...

En haut a gauche, le singe hurleur...le terrible singe, comme adulte a la taille d'Ilinca et son cri peut s'entendre a des kilomètres (comme celui du singe d'ailleurs...) A coté, le gros reptile découvert par Matei, tout fier ce n'est même plus le cas de le dire... en bas, photo prise depuis la piscine...

Bonampak, nous sommes sur la boucle de la Carretera Fronteriza qui separe le Chiapas du Guatemala, dans la jungle Lacandone. Une chose nous a surpris, la langue maya n'est pas une langue morte, elle est toujours parlée par les Lacandons, malheureusement ils ne sont plus que 200. Ce sont des indigènes cent pour cent maya, car ils ne se sont jamais mélangés avec d'autres ethnies. L'interet de Bonampak sont les fresques, les plus belles, les mieux conservées de toute la culture maya. Les images décrivent des scènes de leur vie, le traitement réservé aux prisonniers, décapitations, tortures, arrachage d'ongles, nous découvrons un monde de poètes...

Frontera Corozal, pour la première fois nous apercevons le Guatemala, la rive droite. Nous bivouaquons pratiquement au bord de l'eau (oui, toujours avec nos belges) dérangés seulement par les satanés moustiques et jejenes...et le bruit du trafic nocturne frontalier...ilegal. L'armée vient avec des gros camions impressionnants dignes d'une superproduction américaine, façon émission Ushuaia pour faire des contrôles par sondage. Oui, pourquoi pas, mais un sondage d'une demi heure tous les 24 heures....les trafics en tout genre ont de beaux jours devant eux.
Le lendemain nous irons a Yaxchilan, un des sites maya majeurs avec la particularité de l'aces, on ne peut y aller qu'en bateau (lancha) au bout d'une heure de voyage sur la rivière Usumacinta. L'image en haut a droite, Crocodile a droite....oui, c'est un crocodile Guatemalteque...
Yaxchilan, une merveille...ici ont régné les dynasties Jaguar, le site en plein milieu de la jungle, sans être entretenu il serait envahi immédiatement par la jungle...

Un parc de distraction pour les grands et les petits...

Et le retour en lancha...nous restons tous sur notre faim en ce qui concerne la disparition de toutes les cités maya pratiquement en même temps...

Caretera Fronteriza, nous prenons un raccourci de terre qui nous permet de couper a travers la jungle Lacandone. Dommage, cette jungle disparaît a vue d'oeil pour des raisons aussi basse qu'investissements, recherches de petrole....mais ce qu'on peut encore y voir est une vraie merveille...

Nous allons passer une nuit a Guacamayas, un ecopark en plein dans la jungle, une réalisation en vraie harmonie avec la nature. Des petits ponts en bois passent a travers de pergolas fleuris survolant les collines végétales. Des volumes simples, avec de belles couleurs, protégés par des structures en bambous délicates soutiennent des toits en tressage de cocotiers ...Quand, en pleine jungle, mais loin de la jungle urbaine les architectes sans chercher la une des journaux spécialisés font seulement preuve de sensibilité et intérêt pour la nature, quel plaisir...
en bas a droite nous allons passer qq jours chez Sandra, une française venue des Pyrenées s'installer ici, en plein Chiapas, un admirable accueil.


Nous allons bien profiter de notre dernière nuit au Mexique, aux "Lagos de Colon", juste avant le passage au Guatemala, une nuit a la hauteur du cadre paradisiaque.

L'image en haut a droite, sortie d'une des fresques de Diego Ribera au Palacio Nacional, ce que la culture maya antique (d'avant la colonisation espagnole) a apporté au monde, l'image d'a coté, ce que le monde doit au Mexique - le maïs, les haricots, les tomates, le maguey, le coton, les cacahuètes, l'avocat, l'ananas, le zapote (un légume), le chewing gum, les sauterelles (hmmm...), la papaye, le piment, le jicama et.....de magnifique vacances !!!
L'image en bas a droite, un dernier coup d'oeil derrière depuis le chaos de la frontière Guatemalteques...

4 mois passés au Mexique, des rencontres incroyables, des endroits exceptionnels, nous sommes passées a coté de bien d'endroits que nous voulions voir mais nous avons découvert d'autres dont nous ignorions l'existance...le Mexique nous a ravis (quoique, le Sonora, bien moins)
Nous laissons derrière un pays fantastiques et beaucoup d'amis.
Bien entendu, nous n'avons pas l'innocence de nous dire que tout est aussi rose que la perception de nos yeux émerveillés, nous n'avons pu voir qu'une des facettes de l'iceberg mais en tout cas, la plus belle. Nous avons entendu bien de choses a la limite du crédible sur les conflits politiques, ethniques, la corruption de la police et des hommes politiques au plus haut niveau...mais que peut-on dire, nos pas et nos pneus, de plus en plus usés nous ont guidés en nous évitant toute forme de mauvaise surprise, jusqu'a la sortie au Guatemala. Et pour finir, a la douane, nous découvrons que Dan, Vlad et Ilinca, par la faute du douanier a l'entrée au Mexique, sont restés pendant quatre mois en situation irrégulière. Quatre mois dans l'illegalité...Dans combien de pays le douanier serait monté sur ses grands chevaux pour jouer les virils et punir? Envoyés au chef du service pour résoudre le problème, nous sommes reçus comme par le prêtre du village...Avec des sourires et des bonbons pour les enfants (et sans aucun dessous de table) le tout est réglé. Le Père, car j'ai du mal a l'appeler autrement finit par un "Que bonita familia" en nous bénissant, "Que Dios les bendiga!"

Gracias, Mexico, Que les vaya bien a todos !!!!!!!!!

 

 

 

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