Panama...Un pays divisé pour unir le monde...Bien beau slogan du musée du canal a Panama city...
Indiscutablement les gens les plus accueillants et communicatifs de toute l'amerique Centrale...
Un pays surprenant, une nature exceptionnelle, mais comme la nature a besoin d'une valeur commerciale pour être reconnue réellement, l'unique ressource d'exception du panama reste...la position géographique. la largeur de l'isthme dans sa partie la plus étroite est de 60 km, un rien a creuser pour couper le chemin a travers l'inaviguable Terre de feu - ceci dit, nous préférons ne pas prendre le racourci...jusqu'a l'ocean voisin.
Hernan Cortez, (le "poète" conquistador espagnol du Mexique) même avait annoncé d'une manière visionnaire a la couronne espagnole - la construction d'un canal ici serait bien plus bénéfique que la colonisation des Ameriques...malheureusement on préféra la colonisation et on mettra fin a des millénaires d'histoire d'exception...Que connaissait-on du Panama? Bon, a part le canal...Nous étions près de passer a coté si on avait une proposition de bateau depuis le Costa Rica, et nous n'aurions jamais su ce que nous aurions perdu...

A la recherche du froid et de la chaleur humaine, nous nous approchons du volcan Baru, a Boquete. Nous découvrons un jardin thématique adorable, on s'y sent tellement bien que pour la première fois depuis le début du voyage nous laissons notre cher Simon dans un parking pour louer une cabane...quel bonheur!

Depuis l'arrivée au Panama nous nous intéressons aux Îles San Blas. Notre excitation devient plus grande chaque jour pour se dissiper au fur et a mesure que nous réalisons la difficulté d'y arriver, spécialement avec les enfants...mais cela, sans compter sur notre ange gardien cheri qui met tout le paquet pour y arriver. Innocemment a Panama je cede devant le désir des enfants de manger des pizzas dans le camping car, je pars donc a la recherche de l'unique pizzeria du Casco Viejo. Nous ne le savons pas encore mais le "Café per Due" deviendra notre camp de base dans la ville, la plaque tournante de toutes les belles rencontres et aventures. Les patrons, un jeune couple italien Marco et Manuela, A-DO-RA-BLES !!!!!nous adoptent, et leur pizaiolo est Kuna - l'ethnie qui habite les iles San Blas - rapidement, après bien de coups de fils dans tous les sens tout s'arrange pour le mieux - le lendemain, un tout terrain nous attend a 4 heures du matin pour 3 heures de montagnes russes et passage de rivière a gué pour nous emmener au port des îles - bon, n'allez pas vous imaginer les sirènes et remorqueurs - un minuscule quai ou a peine 3 canots hauts en couleurs peuvent accoster. Nous allons passer qq jours chez la famille de Priscillo, le pizzaiolo, sur une des îles, isla Soledad! Nous aurons aussi un canot a disposition et son beau frère en tant que guide car ici, l'espagnol ne nous sert pas plus que notre roumain ou le francais...Le rêve!

Les îles San Blas - Un archipel de 365 îles étendu sur un mer d'huile, ici les distances se mesurent en "heures en lanchas" - jusqu'a 12 heures de lanchas aux moteurs fainéants peuvent être nécessaires pour atteindre les îles les plus reculées ...L'isolement pour eux n'est pas seulement la garantie de vivre tranquillement parmi les récifs de coraux et les petits poissons de toutes les couleurs, mais aussi celle de faire des disaines d'heures aller - retour pour aller chercher dans la montagne la précieuse eau potable. Les indigènes Kuna se sont réfugiés ici il y a qq centaines d'années, "coïncidence" de la colonisation espanole...devenant pêcheurs, marins, et, quoi qu'on en dise ...vacanciers de luxe. Trois heures donc, de voiture 4X4 poussée a bout dans des ornières effrayantes (la saison de la pluie y est pour beaucoup) pour y arriver....la petite lancha nous y attend, un énorme tronc d'arbre creusé et peint sur le pourtour nous fera découvrir ce paradis ....Bienvenue a Kuna Yala, les îles San Blas !

Chaque île est autonome, une petite communauté, ou une seule famille, suivant ce qui peut entrer dans 100% de l'ile. Les plus grandes peuvent abriter jusqu'a mille habitans...Les communautés, gérées par 4 chefs, les sahilas sont regroupées formant l'ethnie Kuna. Les îles semblent flotter tranquillement sur l'eau quasi a son niveau. De ce coté, l'atlantique, il n'y a quasiment pas de marée et les orages semblent être cléments car les vagues, si elles dépassaient 50 cm raseraient carrément tout faisant office de terrible tsunami. Certaines îles cependant se permettent le luxe d'une minuscule plage ...certainement pour échapper au stress de la vie quotidienne. Nous sommes a l'heure de grand trafic, qq lanchas se déplacent au ralenti vers l'horizon, dans d'autres, des pêcheurs semblent faire qq mouvements au ralenti, quel bonheur!

Et nous voici dans la maison de Priscillo. Nous n'avions jamais imaginé de cette manière la maison d'un pizzaiolo! Sa maison est une de celles orientées vers l'exterieur, on dirait presque avec vue sur le périphérique. La première image, la cuisine, la seconde, sa chambre que nous allons occuper. C'est rarissime qu'une des chambres soit separées...nous allons bénéficier de ce luxe car qq bouts de toile, qq bambous et une porte de frigo décorée nous donneront un peu d'intimité, du moins visuelle...En bas a gauche, les toilettes, tenant aussi office de douche. La vue est aussi extraordinaire au dessus que par en dessous - l'image d'a coté. Oui, nous aussi nous nous sommes posé la question de l'utilité du couvercle blanc - je dirais que la nuit c'est juste plus simple a viser. Le jour ce n'est pas si simple a utiliser non plus, car l'ethique me pousse a éviter les pauvres poissons rouges, ils n'ont aucun tort tout de même...En tout cas, le résultat est impeccable de propreté, absolument aucune odeur et puis, si on était moins hypocrites on dirait que malgré tout le traitement de nos eaux, les mêmes choses vont au mêmes endroits....Au moins a la ciudad de Panama cela est d'une évidence a sauter aux yeux et aux narines c'est le cas de le dire...

On continue la petite promenade matinale, la passerelle menant au seul endroit intime longe la maison des 3 petits cochons variante bambous, un des grands centres d'interet des enfants...Sous la passerelle, des dizaines d'escargots ou coquillages géantes a l'interieur rose du genre des ceux qu'on voit aux musées reposent en paix après avoir servi de copieux repas. En fait ici tout fini dans la mer, biodégradable ou pas. Ce qui ne l'est pas s'accumule comme une couche bien évidente de l'influence de la société "moderne" sur la civilisation kuna...Je continue sur la bien fragile passerelle - un petit coup d'oeil a droite, a gauche et j'arrete les détails, mais la vue est des plus inspirantes en ces moments...

Certaines îles ne sont pas habitées, nous irons sur l'ile "Iguana", pour la première fois nous ressentons un peu le sentiment de Robinson...L'igouanne, par contre, nous l'avons longuement cherchée, il parait qu'il y avait plusieurs mais que, pour faire varier le menu, elles ont fini a la casserolle, snif. Le sable de l'ile n'est rien d'autre que de la poudre de corail, la consistance du calcaire étant très particulière a la plage...Des millions de petits coquillages recouvrent l'ile, un très grand moment!

Le village, nous nous promenons entre les petites maisons, les enfants derrière nous, sont de plus en plus nombreux. La boutique du village, ici l'argent est extrêmement peu utilisé, en fait leurs nécessités ancestrales en font juste un luxe, et, si on se souvient avant d'etre tombés dedans, on peut largement s'en passer...La boutique fonctionne beaucoup sur le principe du troc, la monnaie de base semblant être la noix de coco, particulièrement recherchée par les bateaux commerciaux colombiens.

Le soir, les lanchas sont soulevés, au cas ou...Cas étrange tout de même, pour un océan ouvert, quasiment pas de marée...
Le matin, les hommes partent au bureau.

Parmi les îlots la mer est souvent très peu profonde, nous allons a la pèche aux crabes, araignées, langoustes, coquillages, nous aurons l'occasion de plonger chacun son tour et découvrir un monde fascinant. Pour les autres images je sais, le commandant Cousteau nous a bien devancés mais voir aussi bien les coraux au dessus de l'eau, c'est impressionant...Les enfants finiront par nous suivre dans l'eau, dans nos bras, flottant au milieu de l'ocean, ils s'en souviendront longtemps!

En bas a gauche, a table! un peu en plein milieu avec tout le monde nous regardant mais je vous assure ça a son charme!
En haut a droite, qu'est ce qu'il y a en haut des quatre bouts de bois? Des panneaux solaires...et en bas a droite, Rosa, notre fidèle compagnon...

Le port traditionnel kuna, et c'est celui de tous les jours, même les taches roses sur les joues, sublime!

En haut, le bateau de commerce colombien, tous les 45 jours il fait le tour de l'ile faisant du troc. On nous propose d'aller en Colombie avec eux, quatre jours a partager les hamacs avec les pirates parmi les bananes et noix de coco, mais la réputation de la zone nous dit que c'est autre genre d'adrenaline que ce que nous recherchons avec les enfants. La réalité est que la Panamericaine étant coupée par la jungle du Darien entre le Panama et la Colombie (il manque qq 300km), ces territoires sont très dangereux. La drogue provenant de la Colombie essentielle a la survie des États Unis et de l'Europe devant transiter qq part, il restent donc la jungle et le transport maritime..
Après 2 nuits pénibles nous sommes épuisés, la chaleur et la musique a fond (difficile a imaginer cela en regardant les photos, non?) Les maison, par leur perméabilité a l'air et donc aux sons deviennent des salles de concerts. Les bruits (eh, oui, c'est toujours la musique norteña mexicaine qui nous suit mais j'ai toujours du mal a l'appeler autrement que bruits) les traversent successivement se mélangeant dans un brouhaha terrible, et c'est sans fin! On finit par maudire les panneaux solaires qui tel les pubs duracel donnent cette énergie infinies aux maudites baffles, et on s'endort par épuisement. Marilena, dans l'unique lit avec les 3 enfants dans une position a donner des maux de tête a Escher, moi, dans un hamac. Avez vous déjà dormi dans un hamac?

On quitte l'ile au petit matin...nous sommes divisés entre le bonheur de ce que nous avons vécu et l'etat d'epuisement...Nous retrouvons ce silence parfait, pesant, perturbé seulement par les vocalises des coqs, silence devenu utopique seulement qq heures avant. Les fumées se levent tranquillement par tous les pores des cuisines transparentes éparpillant une odeur de poisson grillé, et l'agitation tranquille du village nous fait penser que ce n'etait qu'un cauchemar. Nous saluons tous ceux que nous connaissons et ceux que nous ne connaissons pas (plus difficile car tout le monde nous connaît). En dehors des enseignants de l'ecole, un léger mouvement de la tête suffit, car il n'y a pas d'autres moyens de communiquer.
La lancha flotte tranquillement sur un miroir, passant entre des îlots de rêve, des endroits ou images qui devraient être censurées pour toutes personnes qui prennent tous les matins le même métro, nous voyons probablement les mêmes pêcheurs qu'a notre arrivée, qui font exactement ce que faisaient leurs ancêtres et ce que feront leurs descendants si on ne leurs détruit pas d'ici la leur innocente planète. A bord, tout le monde semble roupiller (aha, donc les autres ont souffert aussi, cela me rassure, c'est bête, non?) on flotte, quelle tranquillité, quelle sérénité...
Nous laissons derrière nous un monde incroyable de par son authenticité, le cadre de vie et sa simplicité...marilena me prend en photo juste quand je réflexion de manière "profonde"...Tout vient se mélanger dans mon esprit ...placements financiers, investissements, bourse, conflits d'interets, pouvoir, guerres racisme, comment est-on arrivés a toutes ces perversitées...Et notre vie spirituelle, en harmonie avec la nature.....
Et pour revenir au monde "moderne", e-e-en-co-ccc-cc-re troiiiiis heurreeeeeeees en 4x4...

Et comme nous sommes contre la censure, voila encore une de ces îles....

Ciudad de Panama, nous avons tenu absolument a aligner certains pélicans pour la photo, en tant qu'architecte cela faisait desorde...Nous nous limiterons au Casco Viejo, car la partie moderne et ses dalles de béton superposées en profonde antipathie avec le bon sens et ses airs de Hong Kong dans la misère, est une jungle urbaine ratée (et voila que je me mets encore a critiquer, c'est une maladie...). Le casco viejo cependant (et la je me rattrape) a une vraie âme, un esprit puissant qui malheureusement se perd avec la restauration de la plupart de ses batiments...Il se perd aussi car il appartient de moins en moins aux panaméens...les américains, européens dans l'optique de la spéculation achètent et vendent éloignant ce qui fait l'ame de ce lieu....les panaméens! (c'est con, mais il fallait y penser) La vie dans la rue, les gens papotant tard dans la nuit assis sur les chaises rouge en plastique bon marché, le verre a la main, les bigoudis géants dans les cheveux, chantant, dansant, la télé allumée pour le match de foot a fond sur un fond de musique cubaine, les maisons transparentes a la recherche de l'air, presque sans fenêtres laissant passer a travers la vie intime, les rires bruyants des gens corpulents et sensuels, les rideaux dans le vent...il faudrait comprendre que la préservation du patrimoine architectural n'est pas suffisante, on ne peut pas tout transformer en musée...la vie est plus importante que tout!

Le Casco Viejo

Le Canal de panama - L'image de l'inauguration, les deux océans symbolisés par des femmes donnent la main sous le regard de la justice, une réalisation technique qui me semble relativement peu connue en France. Commencée par les français, après un premier échec il sera achevé par les américains, avec beaucoup de peine tout de même...Aujourd'hui l'honneur est rendu a la France et en particulier ai baron de Lesseps, qui ont laissé derrière eux une infrastructure d'exception, une des clefs de l'aboutissement du projet. Le canal, plutôt un pont d'eau, relie les deux océans suivant le relief naturel, montant jusqu'a la hauteur de 26 mètres au dessus du niveau de la mer. deux séries d'ecluses montent et descendent successivement les bateaux par paliers de 8 mètres en moins de 10 minutes. Depuis 2000 le canal appartient aux panaméens et des dires de tous, on le ressent au niveau national. La culture, l'enseignement, le système routier semblent en très nette amélioration et c'est digne d'etre signalé pour un des pays réputés pour la corruption...
Le canal a donc relié deux océans, deux mondes et pourtant les deux Amériques restent séparées et cela n'est guerre la faute du canal. Le Panama reste un mystère d'isolement, une jungle sauvage, et c'est d'autant plus étonnant étant donné la largeur réduite de l'isthme, dans sa partie la plus réduite, de 60 km. On a du mal a imaginer des endroits aussi extrêmes. Le Darien, la partie voisine de la Colombie reste une région vierge, s'y aventurer suppose prendre des risques sanitaires et securitaires importants. On nous a expliqué l'interruption de la Panamericaine comme une protection écologique du Darien. Mouais, on coupe un continent en deux défrichant a tout va et on devient tout a coup écologistes et on protège la petite jungle d'a coté? Pourquoi pas? En tout cas, la situation semble arranger bien de compagnies ...Celles maritimes et aériennes ont trouvé la poule aux oeufs d'or et ils la fouettent bien abusant autant que possible. Ils sont certainement les premiers a scander pour la sauvegarde écologique de l'endroit - a titre informatif, pour envoyer le camping car on paye quasiment autant depuis Le Havre en Floride (10 jours de mer) que depuis Panama a Cartagena (10 heures de mer) Saperlipopete, a ce prix la, ça vaut le coup d'etre écologiste !!!! Et on pourrait vous donner qq noms de voleurs, pardon, transporteurs, mais on se limitera a ceux qui ont transporté notre camping car de l'autre coté de la mare...la brave compagnie American Seaboard Marine.
A l'autre bout du canal, nous finirons cette grande aventure administrative débutée qq jours avant entre la police et la douanne...Deux jours d'attente pendant lesquelles le bon sens encaisse dur...dans des bâtiments sordides pour obtenir un minuscule mais o, combien précieux papier...et on finit par prendre cela comme une grande victoire ...Terrible, de plus, juste dans le parking de la police un enfant guette un peu le camping car et rentre a toute vitesse (avec tout le monde dedans et nous vole la caméra...) Et le plus étonnant dans l'histoire, la réaction de la police, ils nous regardaient comme si on voulait que le mome nous en offre un...Dans le port la seaboard marine, en excès de zèle, nous re mesure le camping car...ils prennent les cotes jusqu'a l'antenne pas rabattue, tout accessoire dépassant l'enveloppe d'une manière ponctuelle participera a la boite virtuelle sensée représenter le cubage en metres3 que nous allons payer. Je suis plutôt calme de nature, mais la, j'ai le sentiment que l'Amerique toute entière me met la main a la poche. Je monte sur mes chevaux et leurs annonce qu'on arrête tout, demande a voir le chef et après 2 heures je récupère la bagatelle de 5m3 et au passage, mon honneur. En revanche ou plutôt vengeance, on découvre qu'on transporte des matières dangereuses et cela repart de plus belle, alors on sort le dernière cartouche, dans le bureau avec les enfants, (ils l'ont bien cherché, la seabord...) sages comme des images, faisant un boucan exemplaire suite auquel on finit par nous aider et mettre dehors avec tous les papiers en regle. Bravo les enfants!!! Épuisés, nous rentrons a Panama city vers minuit...il nous reste maintenant a le récupérer...
L'image en bas, le camping car voyagera sur ces containers, il sera (solidement?) arrimé sur une plate forme qui sera soulevés par une grue...
On le laisse derrière avec un grand pincement au coeur, c'est clair, pour nous c'est bien plus qu'une voiture...

Les bus Panameens - Des scènes bibliques côtoyant les pokemons ou autres personnages de bandes dessinés...Les intérieurs sont a la hauteur, parfois des savoureuses ambiances Folies Bergères...

Ariel et Claudia (en haut a droite) nous ont prévenus, si nous passons par leur village au sud de Bariloche sans nous arrêter chez eux qq jours, ils jetteront des roses pour nous crever les pneus avec les épines. Et monsieur l'agent, ils nous ont menacés aussi a coups de barbecues et bouteilles de vin argentin, terrible! Je pense qu'on va céder....
A gauche, dans une des résidences du General Noriega...Charlotte, cela te dit qq chose? En bas, petite fete juste devant "chez nous"...

Marco parti faire des courses, la photo de famille sera faite en son absence, mais pour nous le Panama sera intimement lié au pizzas pour toujours...Grazie Marco, Manuela, Priscillo!!!
Nous remercions beaucoup a Panama pour toutes les bonnes surprises - moins la caméra, snif...et la sécurité offerte...
Tel que nous nous sommes habitués a demander une permission aux villes et pays qui nous accueillent nous leurs remercions en les quittant. Nous remercions a toute l'Amerique centrale pour tout ce beau et touchant chapitre de notre voyage...
Muchas Gracias !

 

 
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